Depuis l’automne, je travaillais sur un nouveau patron de peluche.
Je le voulais câlinable à souhait et qu’il ait ce petit quelque chose de « vivant » en tenant debout. En attendant sa sortie, il fut affublé d’un nom de code: « Numéro 2 ».
Je trouve ça sympa les noms de code. C’est comme dans les superproductions américaines et chez les agents secrets: du mystère avec presque rien et pourtant, ça le fait.
Pour ce nouveau modèle, il y a eu des idées, des ratures, des concept-art, des prototypes et de nombreuses feuilles de papier [promis, je recycle. Pour les impressions, ça passe en feuilles de brouillon et pour les découpes, en boulettes pour démarrer la cheminée cet hiver].
Dans les idées, il y avait les impératives avec le loup-garou [un être mal-aimé qui n’a pas toujours demandé à se couvrir de poils à chaque pleine lune], le visage en appliqué, les oreilles arrondies et 2 versions pour ne pas genrer la peluche [d’accord, on dirait qu’elle est genrée mais dans les 2 genres donc ça s’annule, hein ?].

Merci Pixabay pour cette image
Dans les ratures, il y a eu une forme trop simple, trop Minuit [qui sera réutilisée, un jour, mais pas tout de suite]. La taille, trop petite, qui complique le montage et la couture.
Les visages, dessinés par mes soins. Car oui, je ne sais pas « dessiner » [c’est pour ça que ça me fait « rire » quand on me dit qu’il est compliqué de coudre Minuit quand on ne sait pas dessiner. C’est pour ça que je propose de décalquer les motifs !!!] qui ressemblaient à des horreurs angoissantes.
En concept-art, il y a eu ceux-ci. Ils m’ont accompagné tout au long de la création. Véritables figures bienveillantes sur mon travail, elles me réorientaient quand je m’éloignais.
Les prototypes ont dépassé la dizaine. Je n’ai pas tout conservé. J’ai commencé à désintégrer les derniers [récup’ de rembourrage, on ne va pas laisser ça prendre la poussière quand ça peut faire d’autres adorables petits monstres].
Avec chaque version, le corps se formait ou se déformait selon les modifications de pièces. Ce fut long mais j’ai beaucoup appris. Des détails minimes peuvent transformer la bête toute entière.
Quant au papier, ce fut plusieurs feuilles à chaque changement. La difficulté de devoir intégré des pièces A3 dans des pages A4. Cette fois-ci, il y a un peu de scotchage: 2 pièces. J’ai cherché à faire au mieux pour éviter les décalages inopportuns. D’ailleurs, les repères se superposent donc conservez-les pour les aligner par transparence.
De tout ça sont nés les Love-Garou.
Un couple de petits garous, un peu loup et beaucoup d’amour.
Retrouvez-les sur la boutique O’Kryn Plush.
Niveau: débutant/intermédiaire selon les options.
Taille: 35 cm de haut par 22 cm de large
Temps de réalisation: 1/2 journée
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